VERONIQUE GENS
La presse en parle
Archives Presse 2018
A propos de Fidelio...
Alain Buet, Luigi de Donato, Véronique Gens, Marie Perbost & Jérémy Duffau (© Virginie Pollet)
"Véronique Gens aborde pour la première fois le personnage de Léonore/Fidelio, dont elle propose un portrait très personnel. Plus lyrique que dramatique, Véronique Gens n’en éclaire pas moins toutes les facettes du personnage, mais sa détermination face au danger et sa volonté de sauver Florestan participe plus d’une course éperdue dictée par l’amour que d’une force inébranlable lui permettant d’affronter Pizzaro d’ « homme » à homme.
Elle délivre cependant avec assurance les redoutables sauts de tessiture de « Mich stärkt die Pflicht / Der treuen Gattenliebe! » (« Je dois ma force au devoir que m’inspire / La constance des liens de l’amour conjugal »), et son « Noch einen Laut – und du bist tot! » (« Encore un mot et tu es mort ») face à Pizarro a toute l’éloquence et la force requises. Elle fait entendre ailleurs dans le rôle une ligne de chant frémissante d’émotion, faisant du personnage une héroïne extrêmement touchante, plus qu’impressionnante."
Olyrix, Stéphane Lelièvre, 13/12/2018
Véronique Gens et Susan Manoff, une leçon de simplicité
"Dans l’auditorium du Musée d’Orsay, la complicité entre Susan Manoff et Véronique Gens est aussi évidente qu’en récital. Déclinaison lyrique du yin et du yang, le première extravertie s’épanche en de larges gestes tandis que la seconde, droite, commente en peu de mots."
forumopera.com, Christophe Rizoud, 20/12/2018
Véronique Gens et Susan Manoff © DR
Véronique Gens invite les muses au musée d’Orsay
"La soprano offre au public toute sa clarté d’articulation (pas un mot, pas une syllabe n’échappent à l’auditoire), une voix chaude, au médium velouté et charnu, aux graves assurés et dont les aigus sont ce soir non seulement fièrement dardés, mais aussi nuancés, voire chantés piano. La voix de Véronique Gens offre par ailleurs un festival de couleurs : capable d’une belle véhémence comme de la plus ineffable tendresse (la Chanson triste de Duparc et le frémissement qui parcourt les mots « un doux clair de lune d’été », ou « mon amour, quand tu berceras »), elle se couvre parfois d’un léger voile pour donner aux mots et à la musique une tonalité feutrée et mystérieuse. La ligne de chant réussit ce tour de force d’être à la fois élégante et naturelle, épousant le galbe des vers mis en musique et mettant en lumière la beauté des mots, sans afféterie aucune ni maniérisme."
Olyrix, Stéphane Lelièvre, 22/12/2018
"Les tableaux mélodieux de Véronique Gens à Orsay"
"Si la chanteuse Véronique Gens est surtout connue pour son travail sur le baroque, elle a su démontrer ces dernières années d'indéniables affinités avec le répertoire français romantique du début du XXe siècle. (...) Le tout dans une communion de style impeccable avec la pianiste Susan Manoff. Car, dans le domaine de la mélodie comme du lied, l'interprétation n'est pas l'affaire du seul chanteur, mais d'un duo. Complice. Fusionnel. "
Lefigaro.fr , Thierry Hillériteau, 11/12/2018
Philippe Herreweghe et Véronique Gens dans un programme allemand
"Un concert enchanteur avec Wagner et Bruckner"
"On a vécu de délicieux moments avec les Wesendonck Lieder de Wagner. L’orchestre des Champs-Elysées et la voix sublime de Véronique Gens, à l’unisson. On connaît la belle chanteuse pour défendre le répertoire français qui lui va si bien. Le langage raffiné de Wagner, d’une belle intériorité, est tout aussi idéal pour sa voix, une voix qui, avouons-le est singulière, douce et sonore tout à la fois, qui monte facilement dans les aigues et se love merveilleusement dans les graves."
Concert Shéhérazade, Ravel
"Ouverture de saison symphonique haute en couleurs à l’Opéra de Lyon"
"Véronique Gens répond parfaitement à ces attentes par sa diction, exemplaire, et son attention constante au texte qu’elle énonce. Soutenue habilement par Daniele Rustioni, qui se plie à l’interprétation subtile de la chanteuse, la voix se déploie avec aisance, mais se contient aussi quand les mots l’exigent. La soprano française, qui a enregistré la pièce de Ravel avec des œuvres de Berlioz en 2012, semble avoir encore gagné en maturité. Le public lui réserve d’ailleurs une ovation méritée."
"Tragédienne et lyrique : superbe Véronique Gens au Festival d’Ambronay"
"C’est alors que Véronique Gens apparaît sur scène pour l’intense et colérique « Funeste, Amour » (extrait de Scanderberg) de François Rebel (1701-1775) et François Francœur (1698-1787). La soprano est superbe de présence et d’aisance. Le soin extrême porté à la langue française et l’homogénéité de sa voix permettent une parfaite clarté de son discours.
(...)
Véronique Gens se fait conteuse et même véritable tragédienne avec « Enfin il est en ma puissance » (Armide–Lully). La pertinence entre les intentions musicales sûres de la soprano et le texte de Philippe Quinault offrent à cet air une interprétation très convaincante.
(...)
Véronique Gens se montre terriblement captivante dans « Noires divinités » (Scylla et Glaucus) de Jean-Marie Leclair (1697-1764), avec une impressionnante palette de timbres, toujours intelligemment utilisée. Son chant terrorise les éléments et provoque un terrible et violent Orage (Platée–Rameau).
(...)
Longtemps et chaleureusement applaudis, Les Surprises offrent en bis un Rigaudon festif avant que Véronique Gens n’offre à son tour de nouveau le magnifique « Mes yeux, fermez-vous à jamais », invitant sans aucun doute le public à fermer les siens pour ne garder en mémoire que les sublimes moments de cette soirée."
A propos du Festival Berlioz, à La-Côte-St-André
La Nonne Sanglante
"Puis, avec une ligne de chant conduite avec maestria, incluant des élans passionnés et la classe qui la caractérise, Véronique Gens chante en roulant très légèrement les « r » – comme il convient au style de l’époque. D’abord, l’air « Je ne suis qu’une pauvre enfant » de la cantate Geneviève d’Alfred Bruneau où elle est admirable de pudeur et de simplicité. Tandis que par la suite, dans un chant aérien délicatement soutenu par une harpe, « Rêve infini, divine extase » de l’oratorio de Jules Massenet, La Vierge, transparait la ferveur et l’élan mystique de l’Assomption de Marie."
© Bruno Moussier
Webtheatre.fr, par Christian Wasselin, le 30 août 2018
"Véronique Gens a l’élégance qu’on lui sait ; elle nous raconte avec un vrai sens du mystère la légende de la nonne (« La foudre gronde », nous dit Scribe, qui oublie de nous rappeler que le tonnerre brille), qui est l’un des moments les plus étranges du duo."
A l'occasion du Festival d'opéra de Quebec
Interview "Le Soleil",
21 juillet 2018, par Josiane Desloges
Au sujet de Kassya (Leo Delibes) au Festival de Montpellier
Pur Joyau !
Véronique Gens chante le rôle-titre. Sa voix large, égale et ample, son timbre lui permettent de rendre vie à l’héroïne de vingt ans. Que de grâce, de légèreté, de rêve et de séduction, de passion aussi, dans sa chanson slave de l’acte II « Ô Nadja, dit le seigneur… », ainsi que dans chacun de ses duos avec Cyrille !
"En Kassya, Véronique Gens possède par nature trop de noblesse pour que l’on croie pleinement à une bohémienne devenue comtesse, mais sa prestation n’en demeure pas mois remarquable de style et d’engagement – reste que, elle n’y peut rien, ni les librettistes, ni les musiciens n’ont su faire du rôle-titre un personnage attachant. "
"Femme fatale et manipulatrice, elle est incarnée par Véronique Gens, dont la tessiture de soprano falcon (entre soprano et mezzo) va comme un gant à cette ingrate qui préfère les bijoux et le titre de comtesse à l'amour sincère d'un paysan. Elle est une Kassya de grande classe - malgré un manque de rondeur dans les aigus."
Concert au Wigmore Hall, Londres, 2 juillet 2018
Faust
"(...) Veronique Gens, as Marguerite, ensured that the work never lost its balance. Gens's Marguerite was heavier vocally than we have come to expect -- no feckless virgin she -- and in the later acts, especially this vital, uncompromising performer proved her skill, anchoring the action in the human, finding both the dignity and the desperation in a woman driven to maddened murder, opening up a cautionary folk tale into a tragedy of real moral scope". Opera, September 2018
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"Véronique Gens incarne une étonnante Marguerite. Elle aussi dispose de solides réserves de puissance, pour la scène de l'église et le trio final. Surtout la qualité délicatement ombreuse de son timbre, le velouté du registre grave donnent à son personnage une réelle profondeur, et sa coutumière élégance transfigure le brio un peu superficiel de l'"Air des bijoux"", Opéra Magazine, septembre 2018.
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« Véronique Gens enchaîne alors avec la mémorable ballade de Marguerite « Il était un roi de Thulé », fort adpatée à sa voix déliée et articulée, sachant lever d’intenses accents dans le medium mezzo forte (…). Cette célèbre ballade enchaîne sur le tube : l’Air des bijoux qui met des étincelles dans ses yeux et sa voix (malgré un tempo excessivement rapide). C’est enfin dans l’humble prière accompagnée par l’orgue qu’elle trouve son meilleur registre. » Charles Arden – Ôlyrix
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« De sa fréquentation du répertoire baroque français, Véronique Gens a appris la noblesse de la diction et la clarté de l’émission, qu’elle met au service d’une Marguerite digne et noble. » Revopéra
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« En Marguerite, Véronique Gens domine de la tête et des épaules l’ensemble du plateau (…). Avec naturel, elle apporte une respiration noble et tragique, tout en goûtant le sens de chaque syllabe. Mieux encore, elle parvient à faire vivre des passages aussi rebattus que la Ballade du roi de Thulé et prend le public à témoin avec une classe folle dans le célébrissime Air des Bijoux. » Laurent Vilarem – Opera Online
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« Une vision irrésistible ! Comme l’est la Marguerite de Véronique Gens. Choix au demeurant intéressant, car il s’agit là d’une voix sans doute plus corsée que celle habituellement distribuée, mais qui répond au choix premier du compositeur. La diction de cette magnifique artiste fait merveille. L’art de la déclamation vraie, sans fard, on le mesure dans la «Ballade du Roi de Thulé» et sa simplicité naturelle, ou l’air dit des bijoux qui n’a rien de mièvre. Ou encore dans les stances «Il ne revient pas», d’une mélancolie poignante. Tout contribue à une incarnation là aussi d’une grande justesse de ton. Qui lors des duos avec Faust atteint des sommets d’expression passionnée. » Jean-Pierre Robert – ON-mag
Faust
Le Figaro,
20 juin 2018
Faust
Theartsdesk.com, 24 juin 2018
Forumopera, 14 juin 2018
"Véronique Gens aurait sans doute été bien étonnée si on lui avait dit il y a quelques années qu’elle chanterait ce rôle : elle n’en est pas moins une Marguerite superbe, évidemment à cents lieues de la petite dinde que certaines titulaires ont pu en faire. L’héroïne de Goethe est bien ici une femme passionnée, mais même l’enthousiasme juvénile de l’air des Bijoux est ici fort bien rendu, et l’on connaît les qualités de la diseuse et de la tragédienne "
La Reine de Chypre
Classica, septembre 2018
"On peut s'étonner d'entendre Véronique Gens dans un rôle de mezzo, Stoltz fut la créatrice de la Favorite. S'il lui manque le mordant qu'un timbre plus grave aurait apporté, elle donne en échange cette touche aristocratique qui fait sa signature".
"Il aura fallu attendre cet enregistrement pour savourer tous les airs, duos et trios des personnages principaux, Cyrille Dubois, Véronique Gens et Etienne Dupuis y rivalisant de noblesse, de beauté vocale et de précision dans la diction."
Diamant Opéra Magazine
"(elle) se montre de bout en bout souveraine. On croit dans son personnage de noble vénitienne, contrainte de renoncer au chevalier qu'elle aime (Gerard de Coucy) pour épouser le nouveau roi de Chypre (Jacques de Lusignon) et qui devient après la mort de son époux, régente de l'ile, au nom de son fils. Surtout, on succombe à la beauté de son timbre, à la qualité de sa diction, à l'émotion de ses accents et au rayonnement de son aigu (fulgurant contre-ut à la fin de l'acte IV !)"
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Opera Magazine, juin 2018
"VISIONS" Best Recording (Solo recital) by The International Opera Awards
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"Le 9 avril 2018 se tenait à Londres la 6e cérémonie des Opera Awards. Teresa Bergenza, Malin Byrström, Piotr Beczala et Véronique Gens figurent parmi les artistes récompensés." (France Musique, 11 avril 2018)
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A propos des Indes Galantes, à Budapest
"Véronique Gens propulse la princesse péruvienne au sommet des héroïnes ramistes, bouleversante par les accents et les couleurs qu’elle lui prête, dans « Viens, Hymen », bien sûr, mais jusque dans la moindre phrase de récitatif"
Véronique Gens, György Vashegyi, Thomas Dolié © Attila Nagy, Müpa Budapest
A propos de Dialogues des Carmelites, Théâtre des Champs Elysées Février 2018
"Tout aussi merveilleuse [est] la Mère Lidoine de Véronique Gens, avec une voix dans sa plénitude"
Wanderersite.com, 15 février 2018
"La sompteuse Lidoine de Veronique Gens, bienveillante maîtresse d’école ne dédaignant pas l’humour (ses « lapins de choux » font toujours leur petit effet), noblement maternelle aux moments fatals"
Resmusica, 14 février 2018
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Télérama, 10 janvier 2018 :
"Les miraculeux “Dialogues des carmélites” d’Olivier Py sont à (re)découvrir d’urgence "
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"Véronique Gens livrait une interprétation bouleversante, aux accents pleins de tendresse, de Mme Lidoine, la deuxième prieure obligée de conduire ses « chères filles » au martyre".
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